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viktor orbán - Page 2

  • Pourquoi ils veulent abattre Viktor Orban...

    Le 4 décembre 2020, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Thibaud Gibelin pour évoquer son essai Pourquoi Viktor Orbán jouen et gagne - Résurgence de l'Europe centrale (Fauves, 2020). Diplômé d'histoire et de sciences politiques, Thibaud Gibelin prépare actuellement sa thèse de doctorat, entre Paris et Budapest.

     

                                               

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  • Viktor Orban et la résurgence de l'Europe centrale...

    Les éditions Fauves viennent de publier un essai de Thibaud Gibelin intitulé Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne - Résurgence de l'Europe centrale. Diplômé d'histoire et de sciences politiques, Thibaud Gibelin prépare actuellement sa thèse de doctorat, entre Paris et Budapest.

     

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    "Le Brexit consommé, l'axe franco-allemand déséquilibré, l'Union européenne aborde à bout de souffle les années 2020.
    Un vent de fronde souffle sur l'Europe centrale, où Viktor Orbán dessine depuis dix ans une alternative politique qui inquiète l'Europe de l'Ouest.

    Premier ministre de Hongrie une première fois de 1998 à 2002, son retour en 2010 marque un véritable tournant européen.
    En une décennie d'exercice continu du pouvoir, Viktor Orbán a fait exploser tous les clivages : avocat de l'unité européenne, mais bête noire de Bruxelles ; à la fois démocrate et illibéral ; rigoureux en économie, mais opposé au libre-échange global ; défenseur de l'Occident chrétien et diplomate empressé auprès de la Chine, la Turquie et la Russie...

    L'Union européenne prendra-t-elle le visage de l'homme fort de Budapest dans les années à venir ? Thibaud Gibelin retrace l'histoire du groupe de Visegrád - la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie - pour mieux comprendre ce qui se joue aujourd'hui en Europe centrale et éclairer la personnalité d'un chef d'État parmi les plus décriés et certainement les plus
    expérimentés du continent."

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  • Démocratie ?...

    Le numéro 50 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef David L'Epée et Guillaume Travers, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la démocratie...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    Sommaire

    Fabrizio Tribuzio-Bugatti / La volonté d’impuissance ou l’ochlocratie comme révolte des élites.

    Michel Lhomme / De la démocratie fédérative : le retour des vieilles amitiés.

    Jean-Claude Paye / Une lutte salariale directement politique.

    David L’Épée / Démocratie directe contre démocratie libérale : un conflit de légitimité.

    Olivier Meuwly / Crise de la démocratie représentative et démocratie directe: ce qu’enseigne l’expérience helvétique.

    Viktor Orban / Document : Qu’est-ce que la démocratie illibérale ? (2018).

    Denis Collin / Considérations sur le déclin et l’agonie probable de la démocratie.

    Antonella Attili / La critique décisionniste de la démocratie libérale par Carl Schmitt.

    Jean-Claude Paye / De la « guerre contre le terrorisme » à la guerre sociale.

    Fabrizio Tribuzio-Bugatti / En finir avec l’État de droit.

    Marc Halévy / Démocratie directe : mythe ou voie ?.

    Édouard Berth / Le texte : Le crépuscule démocratique (1914)., démocratie

    Les auteurs du numéro

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  • Feu sur la désinformation !... (267)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Kévin, Mathéo et Laura. Trois jeunes victimes de l’ensauvagement de la France. Trois jeunes victimes de l’occultation médiatique.
    • 2 : Face au courage de Mila, la soumission des médias
      Lundi 3 février, Mila, qui est menacée de mort pour avoir critiqué l’islam, était invitée dans l’émission Quotidien de Yann Barthès. Courageuse, elle n’a rien lâché. Cyril Hanouna et sa bande ont, eux, préféré nous donner un exemple parfait de soumission.
    • 3 : Revue de presse
      Des médias menteurs face aux différents attentats islamistes de la semaine…
      Viktor Orban qui dévoile la recette de son succès…
      Nous reviendrons ensemble sur le meilleur et le pire de la semaine médiatique.
    • 4 : Municipales parisiennes : propositions délirantes et occultation médiatique
      La campagne électorale pour la mairie de Paris sombre totalement. Les candidats politiquement corrects multiplient les propositions délirantes, complaisamment couverts par les médias.

     

                                        

     

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  • Le nouveau monde populiste...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai d'Alexandre Devecchio intitulé Recomposition. Journaliste, responsable des pages Figaro Vox, Alexandre Devecchio est déjà l'auteur de Les nouveaux enfants du siècle - Enquête sur une génération fracturée (Cerf, 2016).

     

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    " Faut-il avoir peur des « démocraties illibérales » ? Emmanuel Macron est-il le héraut d’un avenir progressiste, ou le dernier samouraï d’un modèle à bout de souffle ? Et si l’âge des populismes, loin d’être une époque de désagrégation, était au contraire un moment de reconstruction ?

    C’est à ces questions que tente de répondre Alexandre Devecchio en nous faisant voyager à travers le « nouveau monde populiste » : de l’Amérique de Donald Trump à la Grande-Bretagne de Boris Johnson, en passant par la France de Marine Le Pen et l’Italie de Matteo Salvini, jusqu’à la Hongrie de Viktor Orbán. Contestant le parallélisme entre les années 1930 et notre époque, il revient sur les étapes au cours desquelles, depuis la fin du communisme, les nations se sont vu retirer leurs prérogatives par des organisations supranationales, à commencer par l’Union européenne. Derrière la colère des peuples surgissent des notions politiques que l’on croyait révolues : retour des frontières, demande de protection, contestation du modèle économique dominant. Plus qu’une révolte et moins qu’une révolution : c’est une recomposition à l’œuvre. "

     

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  • Quand le populisme recompose le monde...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Alexandre Devecchio à Atlantico et consacré au populisme, comme signe d'une recomposition politique en cours. Animateur des pages Figaro Vox du Figaro, Alexandre Devecchio vient de publier un essai aux éditions du Cerf intitulé Recomposition.

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    Alexandre Devecchio : "Avec le temps, il se pourrait que le populisme nourrisse un projet qui aille au-delà de la déconstruction de l'ancien ordre global"

    Atlantico.fr : Vous estimez dans votre livre Recomposition, le nouveau monde populiste, que le populisme est le signe d'une recomposition politique. Vers quel nouveau monde nous dirigent les leaders populistes ? 

    Alexandre Devecchio : En Occident, à l’utopie de la mondialisation heureuse succède le retour des nations et des peuples. Ces derniers, à travers leurs votes pour les partis dit « populistes », mais aussi à travers le « Brexit »  ou le mouvement des Gilets jaunes, expriment leur volonté de recouvrer leur souveraineté, de protéger leur modèle social et leur identité face aux migrations massives, de renouer avec un certain nombre de limites et de permanences face au rouleau compresseur de la globalisation. L’uniformisation planétaire n’a pas produit le village mondial pacifié espéré, mais au contraire engendrée de multiples fractures sociales, culturelles, démocratiques. Face à ce profond désordre, les populistes proposent de rétablir un certain nombre de repères. Le nouveau monde auquel ils aspirent n’est pas synonyme de fermeture, mais se veut avant tout plus stable.  

    Les partis européens qui réussissent aujourd'hui à obtenir la majorité aux élections semblent souvent réunir des électeurs aux opinions très diverses. C'est le cas par exemple de LREM, ou de coalitions comme celle qui a été conclue entre le M5S et le PD en Italie. Pourquoi les partis "attrape-tout" ont-ils tant de succès ? Est-ce le signe d'un vide idéologique ?

    En réalité depuis la fin de la guerre froide et la chute du mur de Berlin, les partis de centre-gauche et de centre-droit, qui se sont succédé, malgré une opposition de façade, menaient peu ou prou une politique identique avant tout fondée sur le primat de l’économie et du libre-échange. C’est ce que la théoricienne du  populisme, Chantal Mouffe, a appelé « l’hégémonie néo-libérale ». Mais depuis l’effondrement financier de 2008,  et plus encore depuis la crise migratoire de 2015, l’ère de la domination néo-libérale semble en passe de s’achever tandis qu’on observe la montée en puissance de mouvements antisystèmes dans la plupart des démocraties occidentales. Pour se maintenir au pouvoir, le centre gauche et le centre droit ont ainsi dû converger au sein de grandes coalitions : autour de Merkel en Allemagne, de Renzi en Italie ou de Macron en France. Mais même rassemblés, les centres ne pèsent qu’entre 25% et 30% des suffrages : une base électorale très faible essentiellement composée des gagnants de la mondialisation. Pour espérer élargir celle-ci et se maintenir durablement, il va leur falloir trouver un supplément d’âme idéologique. Cela pourrait bien passer par l’écologie.

    L’alliance entre le M5S et le PD en Italie est un cas à part et inédit. Pour la première fois, nous voyons un parti anti-système s’allier à un parti du système. Le M5S s’est pourtant entièrement construit sur le rejet des appareils politiques traditionnels et plus largement d’une démocratie représentative considérée comme dévoyée par beaucoup d’Italiens.  Dépassé par la montée en puissance d’un populisme rival, incarné par la Ligue de Salvini, le mouvement a su jouer habilement des combinaisons partisanes et des procédures parlementaires pour rester au pouvoir. Mais, ce faisant, il a aussi perdu sa raison d’exister et va devoir se refonder pour survivre.  Je ne serais pas surpris voir le parti de Di Maio muter en parti écologiste. 

    Si certains partis "attrape-tout" réunissent les gagnants de la mondialisation, les populistes semblent rassembler ceux qui s'estiment être les perdants. Dans quelle mesure ce qu'on appelle "populisme" n'est pas simplement le nom d'une forme de résistance désorientée au monde libéral, sans véritable projet ?

    On peut le dire comme cela ou comme le penseur de la nouvelle droite, Alain de Benoist, pour lequel le populisme exerce un rôle principalement destituant, c'est-à-dire qu'il contribue avant tout au «dégagisme». Il fait sortir du champ politique des partis et des mouvements faisant l’objet d’une défiance généralisé. Avec le temps, il se pourrait cependant que le populisme nourrisse un projet qui aille au-delà de la déconstruction de l’ancien ordre global. 

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui entame son quatrième mandat, a réussi à définir un véritable contre-modèle faisant désormais école dans toute l’Europe centrale. Il a notamment théorisé celui-ci, le 26  juillet 2014, dans son discours de Baile Tusnad où il emploie pour la première fois le concept de « démocratie illibérale ». En Europe occidentale, ce concept a été souvent mal compris. Pour Orbán, il ne s’agit nullement de rompre avec les principes de base du libéralisme : plutôt de retrouver un équilibre perdu entre démocratie et libéralisme, souveraineté des peuples et liberté des individus, volonté de la majorité et respect des droits des minorités. Tandis qu’en Europe occidentale, le politique est de plus en plus entravé par les technocrates et les juges comme par les lois du marché, en Europe centrale, le politique tend à limiter les contre-pouvoirs pour garder davantage de marges de manœuvre. Pour Viktor Orbán, le libéralisme seul ne suffit pas à maintenir la cohésion sociale et nationale. C’est pourquoi, il parle aussi de  « démocratie chrétienne », non par bigoterie ou pour brouiller la frontière entre l’État et l’Église, mais parce qu’il pense que les démocraties sont d’autant plus fortes et solides qu’elles s’inscrivent dans une histoire et une civilisation.

    A Washington s’est tenue mi-juillet une conférence inaugurant un  nouveau think-tank, la Edmund Burke Foundation, dont l’objectif est  de donner une véritable cohérence idéologique et doctrinale au Trumpisme. Autour du philosophe et théologien israélien Yoram Hazony, nombres d’intellectuels américains ambitionnent de forger un « conservatisme national », en rupture avec le néolibéralisme de l’ère Reagan.  Du mandat de Trump, on ne retiendra pas seulement ses foucades, mais aussi le point de départ d’une révolution idéologique bien plus profonde. Chacun à leur manière, Orbàn comme Trump, sont peut-être à l’avant-garde du nouveau monde. Paradoxalement, Macron apparaît au contraire comme le dernier samouraï d’un modèle à bout de souffle.  

    Vous évoquez dans votre livre la "chute du mur de Maastricht", écho à la chute du mur de Berlin. Il y a encore pourtant une véritable incertitude sur la capacité des populistes à réunir des majorités d'action (ce qui se passe au Royaume-Uni en est probablement le signe). Le succès du populisme n'est-il pas qu'une phase transitoire ? 

    Le mur de Maastricht est toujours debout, mais il est sérieusement fissuré. Nous sommes précisément dans une époque de recomposition. Pour paraphraser Gramsci, nous nous situons dans un « interrègne»: «un monde se meurt et un autre tarde à naître». La décomposition du « vieux monde » n’est pas achevée. Il résiste en jetant toutes ses forces dans la bataille comme on peut le voir, en effet, au Royaume-Uni. Mais dans la brume, apparaissent déjà les contours du monde à venir. Sera-t-il populiste ou le populisme ne sera-t-il qu’une étape transitoire ? Une chose paraît certaine l’ordre global, tel qu’on l’a connu, et dont l’Union européenne a été le laboratoire avancé, semble à terme condamné. 

    Alexandre Devecchio (Atlantico, 15 septembre 2019)

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